Rencontre avec trois oiseaux endémiques de la Réunion

Avant ma session canyoning du jour, au niveau de la cascade Grand Galet à Saint Joseph, je suis parti à la recherche des oiseaux endémiques de la Réunion.

Au coeur de la vallée de Langevin, on peut apercevoir plus ou moins facilement, plusieurs espèces d’oiseaux endémique de la Réunion : Le Tersiphone de Bourbon, le Bulbul de la Réunion et le Zostérops de Bourbon. Ces oiseaux sont localement connus sous le nom de Zoizo la vierge, Merle Peï et Zoizo lunette gris.

La photo suivante concerne le Zosterops de Bourbon (Zosterops Bourbonnensis) ou oiseau lunette gris, oiseau blanc, Tililit etc…

Le Zoizo lunette gris est un petit passereau endémique de l’île de la Réunion, il mesure à peine 10 cm pour 7g et il est très répandu.

On peut l’observer sur toute l’île, dans les zones boisées, les parcs et les jardins. Il ne reste pas en place bien longtemps, à peine posé sur une branche, le voila reparti. Il se déplace en petit groupe très rapides.

Il se nourrit de nectar, d’insectes et de fruits, jouant un rôle crucial dans la pollinisation des plantes endémiques de l’île.

Sa robe varie légèrement entre les individus, gris, blanc avec un peu de marron.

Son chant doux et mélodieux est un véritable hymne à la nature, égayant les matinées de ceux qui se trouvent à proximité.

Notre compagnon suivant est le Tersiphone de Bourbon (Tersiphone bourbonnensis) ou Tchitrec des Mascareignes, Zoizo la vierge, Chakouat etc…

Un des plus bel oiseau de l’île de la Réunion.

Ce petit passereau d’une quinzaine de cm pour 10-12g est très reconnaissable et ne peut être confondu. Il est marron/roux et gris avec la tête bleu nuit pour les mâles et plutôt bleu gris pour les femelle.

Souvent présent dans les forêts denses, il peut aussi se retrouver, comme c’est le cas à Grand Galet, au bord de l’eau proche des humains.

Il n’est pas très farouche et se laisse facilement approcher. C’est parfois lui qui vient voir ce qu’il se passe.

Le tchitrec des mascareignes fait partie des gobe-mouches, il est donc insectivore. On peut le voir faire du surplace au bord de l’eau pour attraper des insectes en plein vol.

Nos dernière rencontre est le Bulbul de la Réunion (Hypsipetes borbonicus), ou Merle Péi.

Le Merle Péi comme son nom l’indique nous rappelle le merle noir, commun en métropole.

Il mesure 20-22 cm, il est gris cendré à tendance noir, il a le bec et les pattes orange.

Frugivore et insectivore, il se retrouve dans les forêts des hauts de l’île. Ce n’est pas l’oiseau le plus facile à observer car il est assez farouche. On peut cependant reconnaître son chant mélodieux et surtout son cri d’alarme faisant penser à un miaulement de chat.

Crédit photo Thomas Péré

Sources : la SEOR (https://www.seor.fr/)